C'était l'heure des bilans vendredi soir au club house du Vendée Luçon Football. A l'occasion de l'assemblée générale, les dirigeants et responsables sportifs ont effet retracé les moments forts de cette saison 2014/2015 qui, à coup sûr, restera dans les annales du club.
On retiendra notamment au niveau sportif, la formidable saison de l'équipe 1 en nationale. 5ème de leur championnat, les hommes de Frédéric Reculeau ont fait vibrer leurs supporters, flirtant même avec une éventuelle montée en Ligue 2. Fidèle à un style et à un esprit, Frédéric Reculeau a conduit, tout au long de l'année, son équipe d'une main de maître, ce qui lui vaut d'ailleurs, le trophée de l'entraîneur de l'année en Nationale, une récompense voulue par ses pairs. "Nous n'avons pas de regrets a avoir", explique t'il, "et on va tout faire pour vous donner autant de plaisir l'année prochaine".
Avec son staff, il travaille actuellement à bâtir son groupe pour la prochaine saison, jonglant entre les départs et les incertitudes, et un budget serré. Actuellement 5 joueurs ont signé et 9 sont sur le départ.
Autre motif de satisfaction pour le club, même si, dans ce domaine, les demandes sont nombreuses, ce sont les installations. "Avec 3 jardiniers de la ville à temps complet au Sourdy", précise Michel Reculeau, l'emblématique président du club, "nous ne pouvons que nous féliciter. Et toutes les équipes adverses ont apprécié le stade". Reste que cela ne suffit pas. "Pour l'éclairage, nous avions 3 ans de dérogation, il nous reste seulement une année, après il faudra le faire". Autre obligation de la Fédération, celle de grillager et bitumer un passage pour les joueurs et arbitres qui ne doivent jamais être en contact avec le public. "Les dotations de l'État diminuent sans arrêt", a regretté l'adjoint au sport de Luçon, François Héduin, "mais en revanche, les demandes et autres obligations de la Fédération n'arrêtent jamais, et elles ne tiennent pas compte du budget des villes". Le club a lui aussi ses obligations. Par exemple, celle de créer une équipe féminine d'ici 2017. "Sinon nos subventions diminueront de moitié".
Autant de motifs d'inquiétude pour le Président qui a lancé un cri d'alarme : "Je regrette la non implication de beaucoup dans le club. Je ne peux pas faire tout tout seul. Et la recherche des subventions est épuisante. A un moment on se fatigue, et ça ne durera pas. Et demain si je dois arrêter, on ne devra pas me tenir responsable si après cela, le club va mal". Michel Reculeau a d'ailleurs précisé que les ententes étaient désormais devenues obligatoires pour mieux fonctionner. Ainsi l'an prochain, le VLF travaillera avec La Tranche sur Mer, Triaize et St Michel en l'Herm pour les équipes jeunes. "Je ne croyais pas dire ça" a t'il ajouté, "mais sans doute qu'un jour on y viendra à travailler avec Fontenay le Comte".
Une seule équipe de haut niveau dans le sud Vendée ? L'avenir le dira !