A gauche : le gendarme Mathieu Guillot qui arrive de Seine Maritime. A ses côtés, le Maréchal des Logis Chef Stéphane Largoul qui vient de Maillezais.
Cela fait 7 ans maintenant que le gendarme Mathieu Guillot a rejoint les rangs de la gendarmerie. Après l'école de Chateaulin en 2010 il intègre la brigade de Fontenay le Comte jusqu'en 2014. Il rentre ensuite à l'école des sous-officiers de Tulle et est nommé dans la commune nouvelle de Terre de Caux en Normandie. Il y restera 2 ans avant de rejoindre la brigade de Luçon. " Je suis originaire de la région et j'ai donc fait le choix de me rapprocher de ma famille " explique ce gendarme de 26 ans, ancien pompier volontaire, passionné par son métier et notamment l'aspect judiciaire de ses missions. " Ça m'a tout de suite plu après ma formation de GAV, gendarme adjoint volontaire. J'aime résoudre des enquêtes " nous avoue t'il dans un large sourire. Il compte d'ailleurs préparer son concours d'OPJ, officier de policier judiciaire, dès l'année prochaine. Il pourra pour cela s'appuyer sur l'aide de ses camarades de la brigade. " J'ai été très bien accueilli ici, ça a été facile de s'intégrer. Tout le monde est à l'écoute et donne un coup de main ".
Un avis largement partagé par l'autre " petit nouveau " de la brigade, le Maréchal des Logis Chef Stéphane Largoul. A 44 ans, le Chef Largoul connait bien Luçon puisque après son école de gendarmerie, il a servi au sein de l'escadron de gendarmerie mobile pendant 10 ans entre 1998 et 2008. Il a ensuite rejoint la " Blanche ", la gendarmerie départementale, dans la Drôme puis à Maillezais entre 2009 et 2017. Lui aussi a fait le choix de se rapprocher de sa famille en intégrant la brigade de Luçon. Issu d'une famille de policiers, le choix de la gendarmerie a presque été une évidence " C'est un milieu qui m'attirait " explique t'il. " Et ici par rapport à Maillezais, il y a plus d'activités et plus de personnels ".
Pas le temps de souffler en effet. L'activité ne s'arrête jamais pour les gendarmes Luçonnais. Et rappelons que ces deux nouveaux gendarmes n'augmentent pas l'effectif de la communauté de brigades qui se maintient autour de 27 militaires.