La sécurité était donc au coeur des discussions de la dernière réunion des membres du dispositif de participation citoyenne qui compte actuellement 37 personnes sur toute la ville.
En ouverture de séance, Dominique Bonnin, 1er adjoint et responsable de la sécurité, a présenté Maéva Granic, emploi civique au sein de la ville et en charge plus particulièrement de la prévoyance auprès des jeunes. La jeune femme de 21 ans a débuté son travail en septembre dernier et depuis lors, va à la rencontre des jeunes Luçonnais, notamment près des écoles, pour discuter avec eux et leur dispenser des messages de prévention et de sécurité. " C'est une jeune qui parle aux jeunes " a expliqué Dominique Bonnin. " Elle a un regard extérieur puisqu'elle arrive de Vannes et surtout elle a le même langage qu'eux. Forcément ses interventions sont mieux perçues que lorsqu'il s'agit d'adultes ". Maéva est plus particulièrement intervenue aux abords du Lycée Atlantique où la situation était tendue avec les riverains. Lors d'une réunion, ces derniers avaient notamment fait état de leur ras-le-bol. Entre une vaste opération de contrôles stupéfiant orchestrée par la gendarmerie, l'arrivée d'un nouveau proviseur et les interventions répétées de Maéva, la situation s'est notablement améliorée depuis la rentrée et le quartier semble beaucoup plus calme, se sont félicités les riverains.
Dominique Bonnin a par ailleurs annoncé le démarrage officiel de la vidéoprotection pour cette fin de semaine. Rappelons qu'actuellement 5 sites sont équipées avec 8 caméras. Pour l'instant il s'agit principalement de sites permettant un contrôle des principaux axes routiers luçonnais, ces caméras servant notamment aux investigations des forces de l'ordre. Présent à cette réunion, le capitaine Dubos, commandant la COB de Luçon - la communauté de brigades de gendarmerie -, a toutefois rappelé que les caméras ne faisaient pas tout et que la meilleure réponse à la délinquance était la présence sur le terrain. " Je veux que mes hommes bleuissent le centre ville de Luçon " a t'il expliqué. " La présence sur le terrain, c'est vraiment ce qui marche. Nous voir rassure la population et empêche les actes d'incivilité ". Reste que les effectifs ne gendarmerie sont limités, " tout comme ceux de la police municipale " a rappelé Dominique Bonnin. " Pour l'instant, nous ne pouvons pas plus ", a t'il ajouté.
Bonne nouvelle toutefois, cette année encore la délinquance générale diminue sur la ville de Luçon. On attend les chiffres officiels de la gendarmerie en début d'année prochaine.
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